Depuis des années, la Chine fait rêver le monde entier avec ses gratte-ciel qui poussent plus vite que le bambou, ses mégapoles tentaculaires et son économie qui aurait presque pu décrocher la lune. Mais, derrière les chiffres éblouissants et le clinquant des nouveaux riches, il y a une réalité bien moins glamour : le chômage. Oui, même le géant asiatique n’est pas à l’abri des petites galères professionnelles !
Le miracle économique chinois… mais pas pour tout le monde
Il faut bien le dire : le « miracle chinois » est une belle histoire. L’Empire du Milieu a sorti des millions de personnes de la pauvreté, et aujourd’hui, il concurrence joyeusement l’Oncle Sam sur à peu près tout. Mais voilà, toutes les histoires ont leur revers. Derrière les statistiques ronflantes, il y a des gens qui cherchent du boulot… et ne le trouvent pas. Le contraste est parfois saisissant, comme un chausson chinois en soie posé sur un sol froid : élégant en apparence, mais pas toujours à la hauteur du confort espéré.
Pourquoi ? Parce qu’en Chine aussi, le marché du travail peut faire sa diva. Après des années de croissance à deux chiffres, la machine s’essouffle un peu. L’industrie tourne moins vite, certains secteurs se dégonflent comme un ballon de baudruche, et beaucoup de jeunes se retrouvent à envoyer des CV à la chaîne sans trop de succès.
Les jeunes diplômés, stars du chômage… malgré eux
Imaginez la scène : vous venez d’obtenir votre diplôme dans une université chinoise. Vos parents sont fiers, votre tante veut déjà vous caser, mais il y a un hic… le job de rêve se fait désirer. Ces dernières années, la Chine connaît une véritable explosion du nombre de diplômés, mais le marché du travail n’arrive plus à suivre. Résultat : le taux de chômage des jeunes explose, avec plus de 20% dans certaines régions. On est loin de la success story façon Hollywood.
Petit top des galères rencontrées par les jeunes chinois :
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Trop de diplômés pour trop peu d’offres « sexy »
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Des emplois proposés qui n’ont rien à voir avec les études suivies (bonjour le grand écart)
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Des stages sous-payés (ou pas payés du tout… #payeTonExpérience)
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Une pression familiale qui n’arrange rien
Le chômage en Chine : pas que chez les jeunes !
Bien sûr, il n’y a pas que les jeunes qui trinquent. Même les travailleurs plus âgés doivent parfois affronter la dure réalité de la recherche d’emploi. Avec l’automatisation et les usines qui délocalisent, certains se retrouvent du jour au lendemain à faire la queue à Pôle Emploi version chinoise. Un quotidien bien loin du rêve économique, où le bol chinois, symbole de repas partagé et de stabilité, devient parfois un rappel amer des jours meilleurs… quand il était encore plein.
L’impact du chômage sur la société : quand le miracle coince
Vous imaginez bien que tout ça ne reste pas sans conséquences ! Le chômage, même à petite dose, ça pique. En Chine, on a longtemps caché la poussière sous le tapis, mais aujourd’hui, difficile de faire comme si tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes.
Effets secondaires visibles :
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Une classe moyenne qui serre les dents
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Des jeunes qui repoussent l’âge du mariage (ou du déménagement du foyer parental… pour le plus grand bonheur de maman !)
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Une hausse de la précarité dans les grandes villes
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Des inégalités régionales toujours plus flagrantes
Vers une nouvelle ère du travail : la Chine face à ses défis
Alors, la Chine, condamnée à voir le chômage exploser ? Pas si vite ! Le gouvernement met les bouchées doubles pour encourager l’innovation, booster l’entrepreneuriat, et soutenir les secteurs en difficulté. Mais il y a encore du chemin. Changer de modèle économique, ce n’est pas aussi simple que de passer du riz cantonais aux nouilles sautées.
L’avenir du travail made in China : à suivre…
La Chine va-t-elle réussir à transformer l’essai et inventer un nouveau miracle économique, version 2.0, plus inclusif et moins générateur de chômage ? Mystère et boule de riz. Ce qui est sûr, c’est qu’avec sa créativité, son énergie et son amour du défi, l’Empire du Milieu n’a pas dit son dernier mot. À suivre de très près, donc !